Cet hiver, je booste mon peps avec les huiles essentielles
Les huiles essentielles sont de véritables petits concentrés de bien-être. Quelques gouttes, et vous voilà reboostée, zen, détendue ! Utilisées pour un massage, en inhalation, en diffusion atmosphérique, dans votre alimentation ou dans vos produits de beauté, elles accompliront les miracles que vous attendez d’elles.
Encore faut-il pour cela, que vos huiles soient de première qualité. Alors comment les choisir ? On vous dit tout…

Illustration de Mademoiselle Eve
Vérifiez que le nom français de l’HE est clairement indiqué sur l’étiquette, ainsi que son nom en latin (ex. : ravintsara en français, Cinnamomum camphora en latin).
L’étiquette doit comporter la partie du végétal d’où est extraite l’HE (fleurs, feuilles, plante entière, écorce, graine, clou, zeste, etc.), car un végétal peut produire des HE différentes suivant sa localisation.
Par exemple, l’HE d’écorce de cannelle de Ceylan sent la bonne odeur de cannelle que vous connaissez en cuisine, alors que celle de feuilles de cannelle de Ceylan sent le clou de girofle… On a tout de suite moins envie de l’utiliser en cuisine !

Illustration de Mademoiselle Eve
L’étiquette doit également mentionner des noms « chimiques ». Cela s’appelle le « chémotype ». Celui-ci définit les propriétés et la toxicité de l’HE. Certaines d’entre elles comportent les labels « HECT », « HEBBD » ou le terme « chémotypée » sur l’emballage. Cela indique qu’elles sont correctement défi nies, et c’est d’ailleurs le cas pour toutes les HE vendues en pharmacie.
L’étiquette doit indiquer la provenance du végétal dont est extraite l’HE, car une même plante ne fabrique pas les mêmes molécules suivant l’endroit où elle pousse.
Bio ou pas bio ? Les produits les plus fiables au niveau de la qualité sont issus de la culture ou d’une récolte sauvage biologique (mention « AB » ou, au pire, logo de l’Eurofeuille qui ne concerne que la culture et non la préparation).
Qui plus est, seule une qualité biologique certifiée (Ecocert, en France, alimentaire ou non) garantit l’absence de pesticides dans les HE que vous achetez.
Sachez que les zestes d’agrumes ne sont pas distillés. Aussi tous les pesticides pulvérisés au cours de la croissance de l’agrume sur l’arbre, puis après sa récolte, se retrouvent intacts dans l’HE !
Dans les HE distillées, on retrouve aussi des pesticides, contrairement à ce que certains revendeurs veulent vous faire croire… Méfiance !
L’HE peut être conditionnée dans des flacons de différentes contenances : de 2 à 15 ml (voire plus). Soyez vigilante, car une marque peut sembler moins chère qu’une autre, alors qu’au final le flacon est deux fois plus petit (c’est souvent le cas pour l’hélicryse italienne, par exemple).
En règle générale, la plupart des HE distillées se conservent dans un double flaconnage 5 ans, et 3 ans pour un zeste d’agrume.

Illustration de Mademoiselle Eve
Quoi qu’il en soit, il est recommandé d’acheter ses HE en pharmacie, où la qualité est contrôlée. Et si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à demander à votre pharmacien le bulletin de contrôle du produit, où figurent toutes les informations le concernant (origine, composition des molécules, mode de culture, certifiée bio ou non…)
Et puisque nous entrons dans la saison froide, on vous a préparé une fiche téléchargeable des indispensables de l’hiver.
Santé, bien-être, cuisine : les HE sont bonnes à tout! Et vous, avez-vous une HE fétiche ? Quelle est l’utilisation que vous en faites le plus souvent ? On veut tout savoir !
- 14 novembre 2018
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- Françoise Couic-Marinier, Mademoiselle Ève